Quel avenir pour Rémy Vercoutre ?

Suite à sa blessure lors du week-end de préparation du derby le 28 avril dernier, l’avenir de Rémy Vercoutre à l’OL s’inscrit en pointillés.
Longtemps relégué au second plan du côté de Tola Vologe, l’éternel remplaçant avait l’occasion de vivre une pleine saison avec le club qu’il a rejoint en 2002. Pourtant, la veille du derby, l’OL annonce une grave blessure du portier qui aura gardé les cages lyonnaises 39 fois cette saison. La sentence est terrible. Une opération des ligaments du genou qui lui vaudra près de six mois d’indisponibilité. Et s’il s’annonce confiant quant à un retour à l’entrainement dès le mois d’août pour sa rééducation, celle-ci devrait l’éloigner des terrains jusqu’à octobre prochain.
« Je veux être remis à 100%. J’ai le moral. Mais ce n’est pas moi qui prends les décisions, je serai vite fixé ».
D’ici là, son remplaçant, Anthony Lopes se sera certainement installé en tant que portier numéro un. A 22 ans, le gardien international portugais aura la lourde tâche de finir une saison encore indécise pour les Gones. Et si sa prolongation n’est plus qu’une question de temps, l’OL devrait s’activer pour trouver un gardien remplaçant puisque Rémi Garde et son staff semblent vouloir faire confiance à celui qui est surnommé le « chat ». En lien avec la politique de réalisation d’économies du club, l’OL pourrait donc trouver un gardien à moindre coût. Si les noms Ruffier, Costil ou encore Sommer sont presque à barrer, les recruteurs lyonnais pourraient s’activer pour promouvoir un gardien en interne (Gorgelin, Frick), le recruter en fin de contrat ou encore le dénicher en Ligue 2. Reste à savoir si l’OL aura entière confiance en son jeune portier à qui il reste trois matchs pour prouver l’étendu de son talent. Pour Vercoutre, même s’il devrait rester entre Rhône et Saône le temps de sa rééducation, son avenir s’avère flou. Restera, restera pas ? Son futur devrait bientôt être discuté avec les dirigeants lyonnais pour qui il s’agit d’un inattendu épineux dossier auquel ils se seraient bien passé cet été.
Anthony M.