Si le centre de la France est privé de Ligue 1 depuis quelques saisons, les confrontations directes sont nombreuses en Ligue 2. De Clermont-Ferrand à Orléans et de Tours à Dijon, un tiers du championnat occupe les régions Centre, Bourgogne et Auvergne.

La confirmation de la montée d’Orléans et le maintien de Châteauroux en Ligue 2 augmentent la présence de la région dans le monde professionnel. Ils possèdent tous une spécificité à l’aube de cette saison 2014-2015. D’ailleurs, Orléans sera le petit nouveau alors que la Berrichonne sera l’ancien. Il est présent en Division 2 depuis 1998, soit dix années de plus que les autres équipes de ce niveau, à l’exception d’Angers et Clermont (2007). Le Clermont Foot justement a occupé l’espace médiatique pendant l’été. Son Président, Claude Michy, a frappé fort en accueillant la Portugaise Helena Costa, comme première femme à la tête d’une équipe professionnelle française. Finalement, c’est Corinne Diacre, ancienne internationale française A, qui aura ce privilège. Helena Costa a démissionné juste avant la reprise de l’entraînement avec le club auvergnat. En Bourgogne, le club historique de l’AJ Auxerre partage désormais la scène avec Dijon Football Côte d’Or, petit nouveau éphémèrement passé par la Ligue 1 en 2011-2012.

Les clubs n’ont pas les mêmes objectifs pour la saison à venir. Promu, l’US Orléans voudra simplement se maintenir à ce niveau. Avec des budgets dépassant ou avoisinant les 10M€, Auxerre, Troyes (situé à proximité), voire Dijon souhaitent jouer les premiers rôles, au côté des relégués (Sochaux et Ajaccio), de Nancy, du Havre et de Brest. Châteauroux a recruté des « anciens » pour continuer son parcours : Sébastien Roudet, formé au club, revient dans le Berry alors que Grégory Thil est prêté par le DFCO pour une saison. Les 38 journées ne seront pas de trop pour départager ces équipes.

Absent en National ni en Ligue 1, la Ligue 2 est le football du centre. Jusqu’à quand ?

Pierre LG.

Crédits photo : France 3