Le Brésil réussit son entrée !

16
juin
2013

Posté par Anthony G.

Posté dans Actualités internationales / En affiche / Flash FS / International

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En dominant le Japon hier soir à l’Estadio Nacional de Brasilia, le Brésil a entamé de la meilleure des manières la Coupe des Confédérations dont il est le pays hote. Sans convaincre, une semaine après avoir balayé l’Equipe de France, la Seleçao s’impose à nouveau par trois buts d’écart (3-0).

 

Et un, et deux…

 

L’Equipe de France connait la suite, le Japon aussi dorénavant ! Moins d’une semaine après avoir battu les Bleus, le Brésil récidive ce samedi en match ouverture de la neuvième édition de la Coupe des Confédérations. Opposés au second qualifié pour la Coupe du Monde, les coéquipiers du solide Thiago Silva n’auront pas fait de pli face à une équipe nipponne timorée. Il aura fallu, en effet, n’attendre que trois petites minutes pour voir Fred, l’ancien lyonnais, remiser de la poitrine une volée du très attendu Neymar qui finit sa course dans la  lucarne du but japonais (3e). Face à une équipe sous pression et jouant par à-coups, les joueurs de Zaccheroni auraient cependant pu égalisé notamment par le biais de Keisuke Honda. Très remuant, le joueur du CSKA Moscou s’est confronté plusieurs fois au mur Julio Cesar sur un coup franc et une frappe lointaine (5e, 19e). Loin des performances de l’équipe présente au Jeux Olympiques de Londres l’an dernier, l’addition à la pause aurait également pu être beaucoup plus salée sans le manque de réalisme de Hulk et Fred (40e, 43e). Les Japonais regretteront finalement très vite en seconde mi-temps leur crainte de jouer. Le Brésil sera, effectivement, récompensé trois minutes après le retour des vestiaires grâce à la sentinelle Paulinho. Le milieu des Corinthians, servi par Daniel Alves, ajusta Kawashima d’une frappe dans la surface de réparation (48′).  L’ultime sentence ne tombera que dans les arrêts de jeu. Alors que Scolari préservait son trio offensif, c’est Jô, l’ancien joueur de Manchester City, qui inscrivit son but après une passe en profondeur millimétrée d’Oscar (90+2).

 

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Thiago Silva aura été une nouvelle fois intraitable au sein de la défense auriverde.

 

Une solidité défensive et une attaque performante

 

Si l’adversaire du jour n’était certainement pas le mieux placé pour prouver la force du Brésil (dix confrontations : aucune victoire du Japon), la Seleçao a néanmoins, sans forcer, rassuré. Emmenés par la confirmation Thiago Silva et la révélation Paulinho, la défense a su contenir les rares mouvements nippons initiés par Kagawa mais surtout Honda. Solidaires malgré les carences défensives des latéraux portés vers l’attaque, les joueurs à vocation défensive ont géré le match à l’image du pressing haut des récupérateurs Paulinho et Luiz Gustavo. Du côté offensif, le quatuor s’affirme peu à peu au sein des quintuples champions du monde. Si Fred est resté muet, il aura fait un vrai travail de sape en bougeant la défense adverse et en délivrant une belle décisive à Neymar qui aura nettoyé le but nippon avant de s’éteindre peu à peu dans un match qui manquait de rythme. Et si Hulk a également remué le côté droit japonais, Oscar, quant à lui, en participant à son 76ème match de la saison, sera monté crescendo en intensité.

 

Le Brésil a donc de belle manière entamé la compétition qu’il accueille. Celle-ci constitue une vraie aubaine pour les coéquipiers de Lucas qui doivent confirmer leurs forces à moins d’un an du challenge qui les attend, eux et tout un peuple intransigeant. En gagnant ce samedi face à une modeste équipe japonaise, le Brésil s’affirme en tant que favori de la compétition aux côté des Ibériques. Alors que les brésiliens auront à cœur de confirmer face au Mexique,  le Japon, au contraire, devra rehausser le niveau face au prochain adverse, et pas des moindres, l’Italie.

 

 

Anthony M.