La « Grinta » Hernandez

16
octobre
2019

Posté par Anthony G.

Posté dans En affiche / Equipes de France / International

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Encore impressionnant défensivement ainsi qu’offensivement au poste d’arrière gauche face à la Turquie en éliminatoires de l’Euro 2020, Lucas Hernandez (23 ans) s’impose depuis plusieurs mois comme un titulaire indiscutable de l’Equipe de France. Puissant vif et technique, le néo munichois dégage une « grinta » qui pousse de toute évidence ses coéquipiers à se défoncer sur la pelouse. Et pourtant, celui-ci a bien failli ne jamais porter la tunique bleu…

La Roja peut s’en mordre les doigts

 

« L’Espagne m’a tout donné, si on m’appelle j’y vais. Je me sens plus Espagnol que Français. Je parle mieux l’espagnol que le français, pour tout dire. ». Cette déclaration du champion de l’ancien joueur de l’Atlético Madrid semble maintenant loin derrière. Appelé pour la première fois chez les Bleus en mars de l’année dernière, Lucas Hernandez aurait pu opter également pour la « Roja » une fois sa demande de naturalisation accepté. Mais c’était évidemment sans compter sur la motivation de Didier Deschamps de l’intégrer à un groupe France en manque de consistance à ce poste. Un choix payant puisqu’il sera auteur un peu plus d’un an plus tard d’une Coupe du Monde 2018 tout simplement extraordinaire, avec un titre de champion à la clé. « Jackpot » comme on dit, ce n’est pas son ancien entraîneur à l’Atlético Madrid qui dira le contraire.

Un transfert préjudiciable

 

« Le départ qui nous a fait le plus mal, c’est celui de Lucas. Parce que c’est un gamin de chez nous, de l’académie, comme Saul, Koke et Partey. Pour moi c’est le plus dur, plus que celui de Griezmann dans la perspective du futur ». Diego Simeone l’a bien compris, le transfert d’Hernandez au Bayern Munich l’été dernier aura été une très grosse perte pour les Colchoneros. Formé par l’argentin dans sa qualité à ne rien lâcher, le départ du marseillais de naissance a laissé un grand vide dans la défense madrilène. L’intéressé se devait pourtant de partir comme il l’a déclaré il y a quelques heures. « C’était le bon moment pour moi de changer de vie, de ville, de culture, de pays, d’aller voir autre chose. Le Bayern correspond à mon profil, ma mentalité, mes ambitions. Je voulais aussi passer un cap, j’ai voulu me mettre un peu de pression, ne pas rester dans mon petit confort de Madrid. ».

A n’en pas douter, Lucas Hernandez est bien parti pour faire une très grande carrière.