Groupe C : C’est serré

09
décembre
2013

Posté par Anthony G.

Posté dans En affiche / Flash FS / International

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Après le groupe E de la France et le groupe A du pays organisateur, le Brésil, et le groupe B du champion du Monde en titre, l’Espagne, nous vous présentons aujourd’hui le groupe C, qui sera certainement serré.

 

Colombie : faire mieux qu’en 1990

 

2014 sera la cinquième coupe du Monde pour la Colombie, après 1962, 1990, 1994 et 1998. Une bonne série dans les années 1990 mais un cap des groupes difficile à passer. C’est en 1990 qu’elle passe pour la première -et unique- fois ces groupes. Un match nul contre la République fédérale d’Allemagne (1-1), le futur vainqueur, au premier tour et une élimination face au Cameroun de Roger Milla en huitième mettront rapidement fin au parcours colombien. Après seize ans sans Mondial, le pays arrive dans un groupe abordable, assez serré, et peut alors espérer sortir des poules. Malgré une victoire en 2001 en Copa América, les Cafeteros n’ont pas retrouvé une compétition intercontinentale (à l’exception de la Coupe des Confédérations).

En éliminatoires de la zone Amérique du Sud, la Colombie termine deuxième derrière l’Argentine et se qualifie le 11 octobre en faisant match nul (3-3) contre le Chili. Un retour inattendu puisque les Chiliens menaient 3-0 à l’approche de la 70e minute. Deux buteurs ont largement participé à cette qualification. Le néo-Monégasque Radamel Falcao (9) et Teofilo Gutiérrez (6) ont inscrit plus de la moitié des buts de la sélection lors de cette campagne d’éliminatoires. En plus de ces goleadors, la Colombie peut compter sur plusieurs joueurs évoluant dans le championnat de France. Le coéquipier de Falcao à l’ASM, James Rodriguez, comme le gardien niçois Daniel Ospina font partie de la sélection. De nombreux Colombiens évoluent en Italie : Juan Guillermo Cuadrado (Fiorentina), Fredy Guarin (Inter Milan) et l’ancien nantais Mario Yepes, capitaine des Cafeteros. Ils tenteront de mener leur sélection hors de ce groupe C.

 

Grèce : seul européen

 

La Grèce participera à sa troisième phase finale de Coupe du Monde. Après deux tentatives avortées, les Grecs veulent fêter dignement les dix ans du titre européen. En 1994, aux Etats-Unis, ils découvraient la compétition en sortant, en éliminatoires, d’un groupe composé notamment de la Russie et sans avoir concédé la moindre défaite. Pourtant, la découverte sera rude : 3 matches, 3 défaites, 0 but inscrit, 10 buts encaissés. Pire équipe de la compétition, elle rentre rapidement en Europe. Elle remporte son unique victoire en phase finale seize ans plus tard. En Afrique du Sud, la Grèce bat le Nigéria (2-1) mais perd ses autres matches et quitte aussi rapidement le continent africain. Encore une fois, elle va découvrir un nouveau continent.

Placé dans le groupe G de la zone Europe, la Grèce s’est battu avec la Bosnie-Herzégovine pour la tête de ce groupe. Avec une différence de buts largement inférieure (+8 contre +24), la Grèce concède la tête à son voisin et doit passer par les barrages. Face à la Roumanie, les Hellènes prennent une option à domicile (3-1) grâce notamment à un doublé de Konstantinos Mitroglou. Au match retour en Roumanie, Mitroglou inscrit un nouveau but et son équipe tient le match nul (1-1) pour se qualifier pour la phase finale. Bien que la majorité des joueurs joue au pays, quelques uns ont été à l’étranger. Que ce soit Sokratis à Dortmund, Torosidis à Rome ou Panayotis Koné à Bologne, ils ont réussi à prendre une place dans ces clubs. L’époque de 2004 est désormais révolue mais les Grecs veulent fêter les dix ans de cette victoire continentale de la plus belle des manières.

 

Côte-d’Ivoire : enfin un groupe abordable

 

En 2014, la Côte-d’Ivoire disputera la Coupe du Monde pour la troisième fois, une troisième fois consécutive qui confirme la progression des Eléphants depuis le milieu des années 2000. Bien qu’elle n’ait jamais passé le premier tour de la compétition, la sélection ivoirienne peut justifier ce résultat par la difficulté de ses groupes. Après avoir joué l’Argentine et les Pays-Bas en 2006, les Ivoiriens avaient goûté au Portugal et au Brésil en 2010. Cette fois-ci, une qualification est plus envisageable puisque, dans ces groupes les Eléphants avaient quand même disposé de la Serbie-Monténégro (2006) et de la Corée-du-Nord (2010).

Qualifiée directement pour le deuxième tour des éliminatoires africains, la Côte-d’Ivoire a été placée dans un groupe C composé du Maroc, de la Tanzanie et de la Gambie. Elle a réussi à rester invaincue lors de ses six matches et accède au dernier tour de qualification. Face au Sénégal, son adversaire désigné par tirage au sort, l’équipe emmenée par Siaka Tiéné, Kolo Touré ou encore Didier Drogba domine le match aller (3-1) à Abidjan avant d’aller faire match nul (1-1) à Casablanca (au Maroc). Alors que quelques espoirs subsistent pour les Sénégalais, Salomon Kalou égalise dans le temps additionnel et valide la qualification ivoirienne pour le Brésil. Une troisième qualification qui laisse espérer une place en huitième après le tirage au sort.

 

Japon : se montrer à la Coupe du Monde

 

Régulièrement performante lors des compétitions continentales, la sélection nippone pèche à passer un cap au niveau mondial. A deux reprises, les Japonais ont réussi à se hisser en huitièmes de finale. Pourtant, cette marche semble déjà trop haute pour le Japon actuel. Co-organisatrice, avec la Corée du Sud, de la Coupe du Monde 2002, elle sort pour la première fois de la phase de groupes mais est sorti dès les huitièmes sur une petite défaite (1-0) contre la Turquie. En 2010, elle réitère ce bon résultat mais sort aux tirs au but face au Paraguay. Plus performant aujourd’hui, le football japonais s’appuie sur des joueurs comme Shinji Kagawa ( Manchester United), Keisuke Honda (CSKA Moscou) et Yuto Nagatomo (Inter Milan) et il est, dès le 4 juin 2013, le premier pays à se qualifier pour la phase finale.

En tant que meilleur pays asiatique, sa phase de qualification démarre au troisième tour. Les Samourai Blue sortent deuxième du groupe C derrière l’Ouzbékistan. Au dernier tour qualificatif, ils se ressaisissent et passent en tête dans le groupe 2, devant l’Australie. Une qualification obtenue rapidement avec moins de quinze matches. Une campagne de qualification qui permet de croire à un bon parcours au Brésil.

 

Le pronostique de la rédaction

1) Colombie
2) Côte-d’Ivoire
3) Grèce
4) Japon

 

 

Pierre LG.